Au départ de la plaine languedocienne du centre Hérault, en honneur des citoyens de l'armée FFI et par fidélité à l'esprit du CNR, des citoyens, de tous les âges, de tous les sexes et de tous les horizons marchent dans les traces pour monter aux maquis installés sur les contreforts du Larzac.

Depuis Mars 43 et l’instauration du STO, les Maquis ne cessent de se développer mais ils manquent d’armes. Ce n’est qu’à l’approche du débarquement en Normandie que les parachutages se multiplient  car Londres et les Américains se méfient de ces combattants sans uniforme. 94% des parachutages ont lieu entre le 1° janvier et le  6 juin 1944, soit 31 053 containers.

La veille du débarquement allié du 6 juin 1944, le CFLN devient le GPRF pour éviter à la France la mise sous tutelle avec une administration américaine : l’AMGOT. Comme convenu, pour soutenir l’effort militaire d’Overlord, les Maquis reçoivent par messages codés de la BBC, l’ordre de mobilisation générale. Appelé désormais FFI, les Résistants de l’AS, des FTP et de l’ORA passe à l’offensive. Sous les ordres du Général Koenig, le héros de Bir Hakeim, près de 300 000 Français, souvent très jeunes, commencent la Libération du pays. Elle durera près d’un an.

Montant de la mine, descendant des collines, ouvriers et paysans, rejoint par des militaires et des civils, se réunissent pour bouter l’envahisseur : c’est l’heure de ceux du Maquis… et la mobilisation de plus de 400 hommes dans l’Hérault.

Des villes, des régions même parfois sont libérées par cette armée de citoyens en armes et au Vercors la République est déjà proclamée

Mais dès le 10 puis le 16 juin vient de Londres le contre ordre sur le plan national invitant à freiner la guérilla, un ravitaillement suffisant en armes étant impossible, à rompre partout le contact, éviter les gros rassemblements et constituer de petits groupes isolés, l’aviation étant utilisée sur la tête de pont de Normandie. C’est le glas pour le maquis du Vercors où la république a été proclamée le 3 juillet par le préfet civil Chavant.

 Sitôt mobilisés  pour la Libération finale il est inconcevable pour les maquisards de rentrer à la maison. L’erreur sera de ne mas nomadiser et de vouloir comme dans le Vercors, contrairement aux consignes, engager un combat « traditionnel ».

- Favoriser la rencontre des « Hommes mémoires », acteurs et témoins avec les jeunes générations.
- Valoriser la découverte des lieux de Mémoire et l'entretien des stèles.
- Dynamiser la recherche et le travail historique.

- Célébrer la Libération du pays par le peuple de France en armes et l'œuvre du CNR.